L’Artémisia, vous connaissez ?
Il s’agit d’une plante médicinale qui fait beaucoup parler d’elle, du fait de ses vertus antipaludiques.
En effet, consommée sous forme de tisane, cette plante aussi appelée Armoise permet de renforcer considérablement les défenses permettant de lutter contre le Paludisme.
Le Paludisme, ou la Malaria, est une maladie infectieuse due à un parasite propagée par la piqûre de certaines espèces de moustiques. Avec 229 millions de personnes malades et 409 000 décès en 2019, le paludisme demeure la parasitose la plus importante et concerne majoritairement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. 95 % des cas ont été enregistrés dans vingt-neuf pays, notamment en Afrique subsaharienne.
Utilisée dans la médecine chinoise depuis plus de deux mille ans, elle contient un principe actif, l’Artémisinine, dont l’identification a valu le prix Nobel de médecine à la Chinoise Tu Youyou en 2015.
Parce que cette plante est tellement prometteuse, et que la malaria fait des milliers de morts chaque année en Afrique, nous aimerions beaucoup promouvoir la culture et la consommation de cette plante en Afrique.
Si toutes les familles africaines savaient comment cultiver et consommer cette plante, de nombreuses vies seraient certainement sauvées.
Ce qui semble poser problème, d’après les institutions médicales, c’est que, prise sous forme de tisane, on ne peut s’assurer d’administrer la juste dose de principes actifs à un malade, et on le met donc en danger.
De notre point de vue, certes, c’est beaucoup moins précis. Mais il y a de nombreuses populations en Afrique qui n’ont en réalité pas du tout accès aux médicaments, alors à défaut de médicaments, pourquoi ne pas tenter la tisane d’Artémisia et se donner plus de chances de survivre à la Malaria !? D’autant que près de la moitié des médicaments proposés sur le continent africain sont des contre-façons et n’ont aucune vertu médicale.
Nous ne savons pas encore si nous aurons les ressources de développer un programme autour de l’Artémisia, mais si vous aussi cette plante vous intéresse et que vous tombez sur notre article, n’hésitez pas à nous contacter si vous voulez qu’on réfléchisse ensemble aux actions possibles autour de l’Artémisia.