Jusqu’en juillet il a fait extrêmement chaud au Burkina Faso. Pendant une longue période il a fait tous les jours plus de 45°c.
Avec de telles températures il devient très compliqué de produire de la spiruline et nous préférons alors mettre la production en standby plutôt que de consacrer trop de ressources à une production inefficace. Les bacs de culture sont alors vidés tel que vous pouvez le voir sur la photo.
Bien heureusement nous avons pu constituer un stock de spiruline suffisant avant cette période de canicule. Ces difficultés n’ont donc pas impacté nos programmes alimentaires qui ont pu être maintenus au cours de la période sans production.
La production a pu être relancée en aout.
En 2016 des bénévoles humanitaires ne faisant pas partie de notre association se sont rendus dans notre ferme au Burkina pour comprendre notre projet et éventuellement le reproduire dans un autre village Burkinabé.
De notre côté nous n’avons pas forcément prévu de monter d’autres projets une fois que celui du Kenya sera en marche. En effet, nous pensons plutôt communiquer un maximum pour donner envie à d’autres bénévoles de lancer des projets semblables aux nôtres car nous sommes convaincus que notre petite taille est aussi notre force (couts de gestion très bas, flexibilité, activité sous contrôle…).
Si chaque village en Afrique avait une petite ferme de spiruline, ce serait déjà une grande avancée pour ce continent que nous chérissons tant !
En Octobre nous nous rendrons à nouveau au Burkina pour suivre nos projets sur place.