Une partie des bénévoles se sont rendus en Octobre 2017 au Burkina Faso pour pérénniser nos actions à Ouahigouya. Nous nous rendons généralement une fois par an au Burkina Faso et savons que c’est la fréquence minimale pour faire en sorte que toutes les actions mises en place depuis le lancement de notre projet en 2008 continuent de se développer ou soient pérénisées.
Le programme du dernier séjour :
- Relance de la culture et de la récolte de spiruline suite à une perte de la production due aux intempéries
- Soutien à l’école du village que nous parrainons depuis plusieurs années : vérification du bon déroulement de la distribution quotidienne des repas contenant de la spiruline à tous les élèves durant le repas du midi, mais surtout cette année : financement de la réfection de plusieurs toitures et/ou plafonds effondré(e)s ou affaissé(e)s suite aux intempéries, financement et installation d’éclairage et de tableaux dans les salles de classe, financement de 6 chaises pour les enseignants et de 2 bibliothèques pour ranger les livres.
- Organisation d’une visite de notre ferme de spiruline pour les enfants de l’école
- Distribution de vêtements amenés d’Europe aux villageois
- Soutien au centre pour handicapés tenu par « Mme Céline » : don de 1000€ pour équiper le centre, distribution de jouets et matériel scolaire.
- Rencontres avec les familles en difficultés du village et soutien financier si la situation le justifie (urgences médicales, financement d’études pour les enfants)
Comme vous pouvez le lire, les villageois de Ouhigouya manquent de beaucoup et les « conditions de vie » dans les écoles et centres sont plus que précaires.
En lisant qu’un enseignant n’a pas même de chaise pour enseigner, vous arrivez peut-être à vous imaginer la précarité sur place ? Ces situations montrent à nouveau que nous pouvons faire beaucoup avec peu !
Chaque séjour est l’occasion de nouveaux progrès et parfois de départs à zéro, comme cette année pour la spiruline. Ce qui montre qu’il est absolument nécessaire pour une association comme la nôtre de se rendre sur place minimum une fois par an. La communication à distance avec les salariés de la ferme est possible et c’est plutôt « génial » (nous utilisons par exemple Whatsapp ou Messenger) mais pour autant, cette communication n’est pas toujours évidente !
Dans l’ensemble tout se passe toujours bien au Burkina et nous nous sentons toujours aussi utile à chaque séjour !