Nous ne sommes pas peu fiers de notre ferme au Kenya !
Située dans un coin de nature remarquable, nous adorons y passer du temps.
A ce jour 4 grands de bassin de spiruline tournent à plein régime, mais il a fallu un peu de temps pour en arriver là !
Il nous a notamment fallu du temps pour adapter nos méthodes de culture de spiruline à ce climat tropical dont nous n’avions pas l’habitude. Ensuite il a fallu apprendre à nos travailleurs locaux à maîtriser les process.
Deux bassins de spiruline couverts
Plusieurs de nos bénévoles se sont trouvés sur place de début février à fin Mai 2019.
Parce que la saison des pluies avait été fatale l’année précédente, nous avons décidé pendant notre séjour de faire couvrir deux bassins de spiruline pour éviter qu’ils débordent de nouveau.
Ils ont été couverts avec des tunnels fournis et construits par une entreprise kenyane.
Si les moyens nous le permettent nous couvrirons les deux autres bassins l’année prochaine.
Une équipe désormais stabilisée
Depuis le lancement de la ferme, il a également fallu trouver les collaborateurs adéquats pour composer une équipe qui s’occuperait de la ferme. Lors de notre séjour nous avons réussi à stabiliser une belle équipe, en mesure de gérer la ferme en toute autonomie plusieurs mois par ans en notre absence.
Sur la photo vous pourrez voir Hassan en Philip pendant la récolte. Il s’agit de deux salariés de la ferme qui ont fait partie de l’équipe dès le début en 2016.
Ils sont très sérieux dans leur travail et ravis d’avoir trouvé un emploi bien payé si près de chez eux. Nous leur demandons de récolter avec soin en respectant des règles d’hygiène strictes.
Trois autres salariés composent l’équipe : Maludi, Kassim et Madja. Deux sont gardiens de nuit. Par mesure de sécurité, nuit et jour, il y a quelqu’un à la ferme !
Des difficultés administratives
Malheureusement au Kenya nous rencontrons encore des difficultés pour monter un programme alimentaire avec de la spiruline dans une école tel que nous le faisons au Burkina Faso.
Sur le plan administratif, le Kenya est bien plus exigeant que le Burkina Faso.
Il est impossible de monter un partenariat avec une école ou un dispensaire sans autorisation de l’état. Pour faire une demande de partenariat, il faut avoir une entité juridique, or notre association est juridiquement basée en Europe, ce qui ne suffit pas au Kénya.
Nous procédons donc actuellement à l’enregistrement d’une organisation à but non lucratif au Kenya, une « NGO ».
Pour ce faire, nous avons dû d’abord trouver un kényan de confiance pour être le Président de cette organisation, puis nous avons dû faire appel à un avocat pour l’enregistrement de la NGO. Malheureusement la procédure est extrêmement longue.
Notre dépôt date d’Octobre 2018, et nous n’avons toujours pas officiellement le statut.
Nous ne baissons pas les bras et espérons avoir obtenu le statut avant notre prochain séjour début 2020, de façon à pouvoir monter enfin un programme alimentaire avec une école ou un dispensaire au Kenya..
Nous n’avons pas attendu pour poser les bases d’un potentiel partenariat et avons rencontré durant notre séjour plusieurs personnes responsables d’écoles, orphelinats, dispensaires.